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lundi 23 avril 2012

Marine Le Pen: "Au secours, le Halal nous envahit"


Le Halal en France suscite un débat passionné.
L’extrême droite entend l’instrumentaliser et en faire ses choux gras. Mais qu’en est-il ? En effet, si Le Halal se médiatise tant, c’est par ce qu’il exprime une évolution des mœurs dans la société française. A travers ce phénomène, les français découvrent une spiritualité riche de sens et une communauté de sept à huit millions de femmes et d’hom­mes, bourrés de talents et de potentialités créatrices. Une communauté fière d’être française et musulmane.

Zahia est musulmane, donc, Halal !
Ainsi, le Halal n’est plus un mot exotique mais un véri­table étendard culturel. La meilleure des confirmations n’est-elle pas l’anecdote suscitée au lendemain de la mésaventure qu’a eu Ribery avec une certaine Zahia.

Rappelons d’abord l’arrière fond, qui éclaire l’anecdote et qui est illustré par ce spot publicitaire. Un sympathique religieux vantant les mérites de cette marque célébris­sime depuis «Des pattes, oui! Mais des pattes Panzani» !

À l’instar de ce religieux. Ribéry, le Footballeur français, est vivement interpellé par un de ses fans. Celui-ci, au comble de l’exaspération le secoue vertement : «Mais comment, tu te permets cet acte d’adultère avec cette prostituée ?» Et le novice, fraîchement converti à l’Islam, répond avec l’air d’un enfant effarouché. «Une P... oui mais une P... halal ! Puisqu’elle est musul­mane» et toute la France hexago­nale et au-delà, s’esclaffe.

Le Halal : « le licite par excellence »

Fallait-il que le marketing s’en mêle pour que l’islam acquière et droit de cité et lettres de noblesse? En sec­ouant ses préjugés, le marché écarquille les yeux. Il découvre une communauté, qui tout en étant fière de sa francité, est parfaite­ment enracinée dans son identité d’origine. Une communauté dont la potentialité culturelle ne peut que se traduire par une potentialité de consommation. Et du coup, le Halal se révèle le nerf de la guerre par excellence.

A titre d’exemple, le ramadan n’est pas un simple événement religieux mais surtout une opportunité com­merciale. On lance toutes sortes d’études de marché qui confir­ment toutes, si besoin en est, que les produits Halal représen­tent la somme pharamineuse de six milliards d’euros.

Mais, les statistiques ne s’arrêtent pas là. Loin s’en faut, leur conclusion pulvérise tout un tas de clichés. N’a-t-on pas claironné sur tous les toits que l’islam n’a aucun avenir en France, qu’à la troisième génération aucun petit beur et aucune petite beurrette ne man­ifesteraient le moindre intérêt pour ces «pratiques d’un autre âge».

N’en déplaise à une extrême droite et aux adeptes d’une « civilisation supérieure » le mar­keting armé de ces conclu­sions assène des vérités dures à avaler. Étude à l’appui, il nous apprend que la consommation des produits halal a été multipliée par vingt au cours des dernières cinq années, et que le taux de crois­sance annuelle de la demande halal est appelé à atteindre 20%.

L’enjeu est donc de taille, le Mar­keting qui n’a que faire des sté­réotypes appauvrissant prend la question à bras le corps. Il s’intéresse de près au phé­nomène. Il le sort du miasme de l’enfermement et il invente le marketing spirituel.

La sauce halal est dans tous les plats
Le magazine marketing y consacre un numéro spécial. Les journaux, et à leur tête le Monde ouvrent leurs colonnes en analysant et en interrogeant, afin de déceler à travers tout cela, les nouvelles tendances de l’évolution d’une communauté française par le sang et musul­mane par le cœur !

Pour conclure: la consommation du Halal n’exprime nullement l’adhésion à une bigoterie quelconque, comme le prétendent certains illuminés de la politique politicienne. Le Halal permet tout simplement de vivre une spiritualité, renouer avec un imaginaire, une odeur et une certaine saveur. Mais surtout, il permet de retrouver une religion, celle-là même, qui est constamment sollicitée pour retrouver un équilibre et décoder le sens d’un enrichissement.

Bref tout cela, indique que l’islam s’enracine en France pour devenir partie intégrante de son environnement ! Mais attention, de quel Islam s’agit-il ? Ce n’est nullement l’islam des obscurantistes. Mais l’Islam de l’amour, de la tolérance. L’islam qui s’inspire de la philosophie des lumières pour se projeter vers un Dieu qui est, lui-même, Noor Assamawat Wa Alard c’est-à-dire «Lumière des cieux et des terres» comme l’affirme le Coran.

samedi 21 avril 2012

Salwa Akhannouch, Morocco Mall et les jolies cuisses de J. Lopez

N’a-t-elle pas recours à toute sorte d'artifices pour échapper à une physionomie trop Baldiyya

Salwa akhannouch ne fait pas dans le détail. Quand elle a appris que les journalistes marocains sont devant le portail de "Morocco Mall", le jour de son inauguration, elle ne pouvait contenir sa colère, en s'écriant : "Mettez moi ces pouilleux dehors ! Comment cela? Ces petits marocains veulent être admis et côtoyer le beau monde de la presse européenne! Quelle indécence !"

 

Le mépris de soi

Certes, le mépris de soi, comme la dévalorisation de sa propre culture expriment une aliénation et une crasseuse ignorance. Ils renvoient à un dispositif, qui ne fonctionne jamais en dehors d'un imaginaire pétri de préjugés et de clichés désuets. Pour disséquer tout cela, disons que la dévalorisation de soi, va de pair avec la revalorisation de l'autre. Mais quel autre? Celui-ci est soumis à une hiérarchisation où le moi occupe le rang le plus bas de l’échelle.

Dans ce cas spécifique qui nous intéresse, l'autre, est l'Européen par excellence. Celui-là même qui fascine Salwa, à la folie. Ne se teint-elle pas souvent les cheveux en blonde ? N’a-t-elle pas recours à toutes sortes d'artifices pour échapper à une physionomie trop Baldiyya ! Afin de ressembler ne serait-ce qu'un instant à son idole adorée ?


Une stratification de rigueur

Notre Européen est certes beau. Mais cette beauté n'est pas absolue. Elle est soumise à une appréciation stéréotypée, donc stratifiée comme suit :

- Le premier rang est occupé par les Américains ! Ne sont-ils pas les maîtres du monde ? Ne sont-ils pas les géants Hollywoodiens, qui déploient puissance et rayonnement à travers l'univers ?

- Le second rang est occupé par les Français! Ne sont-ils pas les anciens colonisateurs? Ne sont-ils pas eux, qui ont introduit raffinement et civilisation à notre contrée sauvage ?

- Le troisième rang est occupé par les Espagnols ! Ne sont-ils pas eux, qui ont réduit tout le nord du Maroc à leur hégémonie salvatrice ? N’ont-ils pas pulvérisé les hordes barbares d'un certain rebelle notoire qui s'appelait Abdelkrim?


L'infériorité marocaine

Après ce beau monde, synonyme de progrès, de confort vient le monde marocain aussi grossier que sous-développé, mais, soumis néanmoins à une hiérarchisation. Comme le souligne, à juste titre, le proverbe marocain, « Il ne faut pas mélanger les serviettes et les torchons ».

Dans ce monde, le premier rang est occupé incontestablement par les francophones Fassis. Ne sont-ils pas assimilables aux Européens? N’ont-ils pas le même teint angélique frais et rose ? Le même accent chatoyant ? La même condescendance envers leurs frustes concitoyens?

Le deuxième rang est occupé par les Chlouhs et les Aroubi francophones. Ceux-ci sont tolérés, surtout, parce qu'ils écrivent et s'expriment dans la langue sublime de Molière. Même si certains d'entre eux écorchent nos oreilles sensibles en roulant honteusement le R !

En bas de l'échelle, nous avons les arabisants. Tous ceux qui n'écrivent et ne parlent que cette langue arrrabe: il s’agit de tous ces Fassis, ces Chlouhs et ces Aroubia ! Toute cette plèbe dont il faut se préserver. Surtout ne la laisser en aucune façon s'introduire dans l'enceinte de cet édifice prestigieux, dressé à la gloire de l'oncle Sam: Ne porte-il pas en signe d'allégeance et de sujétion le nom : " Morocco mall "?



Salwa a généreusement offert à toutes les femmes marocaines soumises et arriérées un modèle de libération sexuelle

On peut dire que notre richissime Princessa en mettant sans ménagement les journalistes marocains dehors, a certainement manqué de ce "savoir vivre" caractéristique, de ceux qu'elle admire béatement.

Cependant, notre sémillante Princessa mérite largement d'être excusée. Ne nous a-t-elle pas offert J. Lopez, cette époustouflante beauté, qui pour la modique somme d'un milliard nous a gratifié non seulement de cette enivrante transe" Jedba " ! Mais surtout elle nous a montré ses illustres fesses !

À travers J. Lopez, notre Salwa a généreusement offert à toutes les femmes marocaines soumises et arriérées un modèle de libération sexuelle. Les hommes à leur tour, ne sont pas laissés pour compte. Loin s'en faut. Elle a offert à ceux-ci de quoi entretenir les fantasmes les plus extravagants, et enclencher les masturbations les plus enflammées.

mercredi 18 avril 2012

Qardaoui déclare : A bas Zemzmi, vive les femmes et le sexe


Enfin la princesse -n’est-elle pas la petite
 fille de l’émir Abdelkader ? -, a finalement claqué la porte, en mettant un terme à une vie conjugale sulfureuse avec le célébrissime cheikh Qardaoui. Non seulement, le divorce est consommé, mais Asmaa Ben kada donne toutes sortes d’interviews sur l’aventure amoureuse qu’elle a vécue avec le cheikh.


Elle va jusqu’à publier les poèmes composés en son honneur où le cheikh exprime le feu ardent d’un amour aussi pur et charnel qu’il ne peut souffrir la moindre incartade platonique.
 
Tout cela aurait été tout à fait légitime si les mauvaises langues n’avaient pas commencé à se délieret si certains journalistes impertinents n’avaient pas consulté les “fatwas” du cheikh durant sa frasque amoureuse et surtout durant sa lune de miel.

Ijtihad et Fatwa taillés à la mesure d’un désir ?
En effet, ce que ces journalistes ont découvert est tout à fait vaudevillesque. Ils ont découvert que cesfatwas, délivrées durant ses prestations télévisées à Al Jazira, furent profondément influencées par les tourments aussi bien sentimentaux que libidineux de notre vénérable cheikh. Cela est très grave, nous dit-on car cela signifie que le cheikh ne se référait à aucun corpus ni à aucune tradition. Il donne tout simplement libre cours à son Ijtihad. Mais que reste-il d’un ijtihad dicté par le supplice qu’inflige un désir trop flambant pour la jeune sémillante épouse ?


On s’interroge : est-ce un hasard que le cheikh, durant sa lune de miel, nous a abreuvé à Al Jazira de principes moraux sur la jouissance sexuelle entre époux ? Écoutons ce qu’il nous disait : « Un compagnon du prophète, alors qu’il s’amusait avec sa femme, transporté par le désir, il suça avidement son sein qu’il aspira quelques gouttes de lait. Inquiet par cet acte, il s’en alla consulter Ibn Massoud qui était une autorité reconnue. Celui-ci trancha en soulignant que c’est tout à fait licite tant que la femme n’allaitait pas à ce moment » et notre cheikh conclut « l’homme est tout à fait dans son droit de téter le sein de sa femme. C’est un moyen parmi d’autres de jouir ».


On relève également que dans une autre émission, le cheikh va encore plus loin en nous disant: « Les caresses bucco-génitales sont tout à fait autorisées dans notre religion, que ce soit celui de la femme pour son mari ou celui du mari pour son épouse même si de telles caresses n’ont d’autres buts que l’éjaculation Alquadf ». Et les langues fourchues interprètent : ne sommes-nous pas ici en pleine fellation et cunnilingus ? Mais notre cheikh, tout à son élancement, poursuit « je ne me permettrais pas d’interdire cela puisqu’il procure un immense plaisir à l’homme comme à la femme ».

Téléspectteurs, têtes d’oignons?
Notre cheikh endiablé et tellement emporté par son ouragan de passion que les mauvaises langues s’interrogent : ne cherche-t-il pas plutôt à convaincre sa fringante épouse de la légitimité de ses acrobaties amoureuses? N’est-ce pas que c’est avec elle qu’il communique par-dessus les téléspectateurs, simples dindons de la farce? N’est-ce pas que c’est à elle qu’il s’adresse quand il affirme : « Saupoudrer le désir de propos licencieux est nécessaire entre époux car il arrive souvent que l’envie de l’homme précède celle de la femme et que seul un langage épicé permettrait de rétablir l’équilibre à la condition expresse qu’il s’accompagne de caresses, des attouchements mutuels. Bref, de tout ce qui aiguillonne l’envie. »
Dans ce sens, le vénérable cheikh ordonne: «La femme doit avoir recours à tout ce qui excite le mari: la lingerie provocante, la voix mielleuse, le regard érotique... Pour satisfaire le désir du mari, une épouse peut aller jusqu’à emprunter aux filles publiques leur art aguichant et séducteur ».

À un moment donné, au milieu de tous ces détails loufoques, notre cheikh se rappelle quelque chose et dit : « à la jahiliya, les juifs ne connaissaient qu’une position sexuelle alors que les arabes quoraichites en pratiquaient plusieurs. Ils prenaient leurs femmes par-devant, de côté et en levrette...» Le cheikh réfléchit un instant puis il ajoute comme s’il se rappelle quelque détail : « mais je déconseille la position en levrette parce que les femmes ne l’apprécient guère ».

Retour à la ceinture de chasteté ?
Maintenant que le divorce est consommé, que la lune de miel arrive à terme et que la perruche s’envole loin de la cage dorée, que va faire le perroquet ? Continuera-t-il sa chanson mélodieuse en solitaire ou retrouvera-t-il ce ton sermonneur et moralisateur qui nous ennuie tant. Renfilera-t-il sa ceinture de chasteté et tout le cliquetis et le bataclan qui va avec.
 

Véritables fatwa ou tripatouillage salace?

Laissons les méchantes langues déverser leur venin et soulignons que notre cheikh érotomane nous a offert un moment délicieux, un moment de vérité nous réconciliant avec nos passions. Il nous a fait découvrir nos fantasmes en certifiant qu’ils sont naturels et légitimes donc à croquer, à chérir sans complexe. Qu’on peut même les boire pour nous désaltérer puisqu’ils sont aussi rafraîchissants et halal que l’eau bénite de Zamzam.
 
Si le désir comme dit Michelet est «cette belle fatalité qui aiguillonne le monde» comment le reprochons-nous à notre faqih qui dans un moment de vérité s’est débarrassé de sa djellaba et de son turban pour tendre la main à sa bien-aimée et devant nos yeux ébahis, il s’est envolé avec elle sur un tapis magique en exécutant la plus belle danse, le plus beau tango qui nous a émerveillés tant.

مابقي من الحسن الثانى وما يبقى من بن بلة




وداعا أحمد بن بلة آخر العادلين ...

كأني بهذا الراحل العظيم اختار لحظة رحيله . فما أن دقت خمسينية الإستقلال حتى أطلق صرخته : " أيها الملاح العجوز آن أوان الرحيل فانشر قلاعك.."         

 نصف قرن من الأهوال ،عاشها أبو الهول هذا الذي ما أن نفض غبار  حرب التحرير، حتى دخل أهول الحروب ، وأروع الحروب، حروب الأحلام الكبرى، حروب الخيبات الكبرى، حروب الخناجر ظهرا وصدرا من أقرب الرفاق .. لكن ما الحيلة والرهان هائل ؟ رهان  تشييد وطن لم يكن يوما وطنا، ولكنه بهمة الأشراف من رجاله ونسائه ، كان عليه أن يلوى عنق التاريخ ، وخطوات التاريخ، حتى يفرض عليه خريطة جغرافية أخرى، بشغف آخر، لأمة أبت إلا أن تحفر ملحمة وجودها أنشودة على جبين الزمن .

 في شخصية هذا الراحل الكبير، تقاطعت يوما أحلام الأمة الجزائرية والمغاربية والعربية ، تلك الأمة الضائعة ساعتها في ليل هوانها وليس من نبي .. تلك الأمة الحائرة يومها وليس من دليل .. لم يكن هناك إلا المستعمر يؤازره الإقطاع بهياكله الضرائحية الخانقة،  فكيف وجد أحمد نفسه ويا لسخرية القدر في نفس الخندق يقاتل مع نفس المستعمر؟ بل وأكثر من هذا يحصد أروع الأوسمة بطولة ؟ ألم يكن هذا أشرف تحية من أشرف أمة تقاتل مع خصمها ضد الخصم الأكبر والنازي الأحقر ؟ ما أخصب الدرس إذا . فما أن وضعت الحرب أوزارها، وما أن اكتشف أحمد أن من حارب معه ليس إلا جلادا آخر لا يقل قذارة حتى عاد للبندقية ، يحارب هذه المرة من أجل حق  أمته أن تكون ...

  أو ليس حقا أروع الزعماء .. هم أولئك الذين يقرءون آثار خطواتهم .. وينحتون من أخطاء هده الخطوات .. سبيلا آخر لا مجال فيه للمساومة مع قوى الانحطاط ..

  تاريخنا المزروع بالألغام المخزنية

في الذاكرة المغربية الملغومة بالسموم المخزنية يعتبر بن بلة عدو المغرب الأكبر، أو ليس بطل تلك الحرب المخجلة حرب الرمال ؟.. أو لم يقل أحد المهرجين أخيرا، أن المهدي بن بركة ساند بن بلة خلال تلك الحرب وأنه إذا يستحق لقب" الخائن" .. نعم إنها الزواحف المخزنية تلوت صفحات التاريخ ، بمخاط لعابها المصفر تمسحا بما يسمونه " الأعتاب الشريفة " .. لكن الحقيقة أسمى من هذه الترهات .. الحقيقة من نور.. والنور لا يتلوث .. وإذا كانت الكهوف المخزنية نتنة ومظلمة .. فلأنها أحط من أن تأسر النور بين أسوار طلاسم بخورها ..

الحقيقة تقول أن  الحسن الثانى كان يومها حديث عهد بالسلطة ، وكان في أوج شبابه وأوهامه، وكان يطمح للعب دور رائد في التحالف الإستعماري الإمبريالي الذي  لم يتلق فقط أقبح طعنة من الشعب الجزائري بحربه التحريرية ، بل أخطر من هذا فإن قيادة هذا الشعب أبت إلا أن تجعل من الجزائر قبلة الثوار، يحج إليها كل ممتلي حركات التحرر عبر العالم .. من هنا كانت الحرب القذرة التي استهدفت سحق الثورة الناشئة، وطموحاتها العالمتالتية ، ومن هنا ذلك الموقف الشريف للشهيد المهدي الذي بحصافته الأسطورية أدرك البعد الخسيس لتلك الحرب والرهانات التآمرية المتلاطمة خلفها ..

الهدية أم الرشوة السلطانية ؟

 إننا هنا أمام تاريخ حتى اليوم لم يكتب بعد ، وإذا فإنه حقل طافح بالألغام المخزنية ، تلك التي يزرعها يمينا وشمالا مؤرخوا السلطان عندنا ، أو مؤرخوا الحزب التوتالتاري الواحد عندهم ، وقد قرأت لأحدهم وإسمه عبد الهادى بوطالب ، أن الحسن الثانى قبل حرب الرمال جد واجتهد حتى يقيم علاقات جيدة مع النظام الجزائري بقيادة بن بلة ، وأنه كتعبير عن حسن النية توجه للجزائر مصحوبا برتل طويل من سيارات الميرسيديس هدية لأحمد بن بلة ووزراء حكومته ، لكن هذه الهدية يؤكد مؤرخ السلطان لم تحض بالتقدير المفروض من بن بلة. وكان ذلك صادما لشعور الملك ..

نفهم من هذا الكلام أن السلطان ومؤرخ حظرته ، اعتبرا أن الهدية السلطانية لم تحض بما تستحقه من احترام ، لأنها قدمت لأناس هم مجرد أوباش ورعاع ، فكيف ينتظر منهم أن يشكروا فبالأحرى يردوا التحية الملكية بأجمل منها ؟

إن سوء التفاهم هائل بين منظومتي قيم : القيم المخزنية الزبونية ، والقيم النضالية التحررية ، ففى الوقت الذي كان فيه الحسن الثانى يقدم هدية فاخرة للرئيس الجزائري خدمة لمآرب نستشفها ، كان الرئيس الجزائري يري في تلك الهدية رشوة مهينة لشخصه ، ومفتاح فساد وإفساد لضمير الثورة ..

ماذا يبقى من بن بلة ؟ وماذا بقي من الحسن الثاني ؟ كلاهما سيبقى الرمز بامتياز .. الحسن الثانى رمزا لدولة تازمامرت .. وبن بلة رمز المناضل الذي عاش متأبطا أحلام أمته .. بالتأكيد لم يوفق في كل مشاريعه ، ولكنه ظل طوال عمره عفيفا نزيها ، أو ليس هذا الإنجاز الأعظم ؟ هل هناك أنبل من رجل شيد شخصيته منارة أخلاق في بحر الفساد والإفساد ؟ ..
طوال عمره ظل أحمد يقارع المستحيل ساخرا بالممكن الرديء .. طوال عمره ظل يحاول ويحاول .. حتى آخر نفس في أحشائه .. أو ليس هنا الدرس الباهر ؟ أو ليس هنا يكمن الجوهر الإنساني النبيل؟ أو ليس هنا تكمن حقيقة الإنسان الخالدة ...؟ 



الدكتور أحمد بن بنور

samedi 14 avril 2012

خرافات خريف الزمزمى في وجه الربيع النسائي

إنهن النساء قادمات .. إنهن يطرقن أبواب الأمل بقبضاتهن المضرجة بقيود صدئة أدمت معاصمهن.. نعم إنهن دائما طرقن الأبواب.. لكن الفرق هائل.. حتى الأمس القريب لم يكن هناك من مجيب .. بل ولا أدنى صدى.. الأمر يختلف اليوم، إن وقع الطرق يتردد مطارق عبر الآفاق .. إن التاريخ يتمتم وقد تشعبت الطرق أمامه .. لكن ما الحيلة ولم يعد هناك من طريق إلا طريق " المرأة مستقبل الرجل " .. حيت هذا الرفيق يضع يده في يد رفيقة الدرب .. حتى يتحول الدرب من دروب مسخ الهوية .. إلى دروب الحب تشييدا .. والحب مساواة .. والحب حقوق إنسان أي إنسان .. كائنا ما كان جنسه أو لونه أو عرقه.

النساء اليوم قادمات بأناشيدهن.. بباقات الطموح في راحتهن .. إنهن اليوم يعلمن أن زمن القهر راحل .. وأن صخور التقاليد فوق أكتافهن تتزحزح .. إنهن يعلمن أنهن اليوم في قلب الزوبعة زوبعة الحق والحقوق والمواطنة .. وأن الأبواب الموصدة إن لم تفتح فإنهن قادرات على انتشال الألغام من قفار اليأس لنسف السدود تخطيا نحو الخلاص الكبير..

 نعم النساء قادمات .. ألا تروا معي ركائز الخيمة تهتز.. ومعها شوارب الفحولة المتدثرة بطلاسم تعاويذها العتيقة .. ألا تروا معي أقفال السجن وسوط السجان تخطو مترنحة نحو متاحف الأمة...
    بأم عينى رأيت امرأة تداس رفسا وركلا ...
 أقسم لكم وبأم عيني، رأيت منذ عام، وبالضبط في ساحة الحمام بالبيضاء، رأيت امرأة تداس ركلا ورفسا من أحد  شماكرية البوليس،  تم رأيت أخرى تتلقى لكمة على وجهها ، يومها تملكني إحساس بالسخط والغضب، ولكن تملكني إحساس أكبر بأن النساء قادمات، وأنهن المعادلة الأصعب في إستراتيجية القهر ألمخزني، لأنهن يحملن تباشير الربيع، لأنهن يجسدن الجمال في وجه القبح، وإذا فإنهن تجسيدا للعدالة والمساواة وانسجام الكون. تم  متى كانت أقدام "اشمايت" تسحق الزهرة وبذورها لا تكاد تلمس الأرض حتى تعانق التربة إخصابا يتفتق ربيعا يتحدى كل الأجلاف و سياط كل الجبناء....
نعم ليس هناك أجلاف اشماكرية، وزبانية المخزن وكفى، كلا هناك أذناب السلطة من فقهاء السوء، الذين لا يقلون خطورة والذين يتقدمهم أحد المشعوذين الذي سبق إرضاء لولي نعمته أن شتم الشهيد الخالد المهدي بنبركة. إنه المهرج نفسه الذي دفاعا عن" الكريما"،يضطلع اليوم بدور جديد، خدمة لمولاه المطاع، إنه يخرج من تحت عمامته المتسخة قنبلة مسيلة للضحك، يطلقها في كل حارة في كل بيت في كل شارع، حتى ينتشر هذا الدخان الكثيف وهذه الغشاوة فتحجب النور عن الأمة، ليصبح همها البحث عن عكاز تهتدي به وسط هذا الدخان، فبالأحرى التفكير في ويلاتها وترديها الحضاري وقهرها وبؤسها ونهب خيراتها ومستقبلها المداس وماضيها المقفل عليه بأختام الأحبار في أرشيفات الوديان المنسية ...
 السياسة تغادر الكهوف المخزنية ...
نعم إن الفتوى الزمزمية تهدف إلهاء الأمة وتحويل اهتمامها عن ربيعها المتفتق، حيث أحلامها ومطامحها وحقها في الخروج من عهد الحجر والوصاية إلى امتلاك زمام أمورها ... أو لسنا نرى السياسة لأول مرة في تاريخنا البائس تغادر كهوفها المخزنية ، حيت تذبح إرادة الأمة، نحو الفضاء العام، حيت الفتيان والفتيات ينتشلون الكلمة من أصفاد البوليس، ويخطبون ويعبرون وينتقدون وأكثر من هذا يقرئون أشعارهم التي بها ينسجون من الحلم .. من الفجر.. رداء جديدا للأمة، خارج أسمال الذل كما حاكتها التعاليم الرصاصية الفقهية المنافقة.
 البعد الثاني في فتوى الزمزمي يكمن في كونه تعبير عن رد فعل الثقافة التقليدية المتحكمة في النفوس والألسنة والأدمغة. إن النساء القادمات كارثة مدمرة لامتيازاتها. إن المرأة بالتأكيد هي حجر الزاوية في المنظومة المخزنية المنحطة، إنها موجودة بقوة كحلقة تواصل وتقاطع الدم، إنها تضمن سريان النخب بمصاهرات المال والأعمال في تلك الدائرة الإمتيازية المغلقة، ولكنها الضامنة أيضا لإعادة إنتاج نفس المنظومة التراتبية بنفس السادة الحاكمين اقتصاديا ورمزيا وسياسيا ونفس جيش العبيد الممتد على مد البصر فقرا واستغلالا وقهرا وأمية. المرأة موجودة إذا كسلعة للمقايضة ومرجعية قيم، ولكن لا وجود لها كإرادة وشخصية، لاوجود لها كتعبير واستقلالية رأي ومبادرة خلق..
 إن وعي المرأة بحق المرأة ينذر بشر العواقب،إنه يعنى أن هذه المرأة لم تعد سلعة للمقايضة ولكنها تملك حقها في جسدها. وهنا الطامة الكبرى إذ كيف يعاد إنتاج المنظومة الاجتماعية والرمزية؟


ترى كيف الخروج من هذه الورطة ؟
ولأن هذه الثقافة التقليدية عاجزة عن أدنى حس إجتهادى، فإنها تتحرك في إطار المفاهيم العتيقة سكرى بنفس العصير، ونفس الخمرة لنفس المداد الأصفر واجترارا لنفس الأوراق الصفراء لتفسير إرادة النساء واحتجاج النساء ومطالب النساء . كل هذا الذي لا يعدو أن يكون إلا رغبة شيطانية في الإنجراف نحو الرذيلة والزنى ... يا للفضيحة . ترى ما العمل؟ أو لم يقل أسلافنا بأن " الأنثى لا تقنع من الذكر كما الأرض لا تقنع من المطر" ؟ الحل لمجابهة هذه المعضلة العظمى هو السماح للملعونات اتقاء لشرهن بممارسة الزنى الحلال ، أي استعمال ما خف وقعه وزاد أجره ، أكان جزرة أم لفتة أم المهراس يدا وإن لا فذراعا فالضرورات تبيح المحظورات ....
أعترف لكم أنى ما قرأت ترهات منحطة كهذه .. ترهات تتسربل بقفطان الفتوى حتى تهين النساء وتختزل عزتهن وشخصيتهن في ما تراه غرائز حميميتهن ..
 الأستاذ الزايدى ينشد الفتوى البوتشيشية التوفيقية
جاء في صحافتنا أن الأستاذ أحمد الزايدى رئيس الفريق الإشتراكي في البرلمان الراشي المرشي، قد تقدم في عز الزوبعة الزمزمية مع رفاقه بسؤال لوزير الأوقاف يستنطقه عن فوضى الفتاوى بالإمبراطورية السعيدة ...
 وكم بودي أن أقول للأستاذ المحترم هل تعطلت لغة الإبداع النضالى والثقافى عندنا؟  وإذا كيف تستنجد حضرة النائب الكريم بالسحر هروبا من الساحر؟ فبالله ما جدوى استنطاق هذا البوتشيشي وهو الغارق في جذبته بين عيساوة وهداوة ؟ كيف ينجذنا هذا الأبكم وهو الضائع مضبوعا بين بخور زاويته وحلقات مفترسي العتاريس ..  وأكاذيب البوجاديين الذين بشرونا بنور الله حتى يتسنى لهم نشر العتمة وإطفاء كل الفوانيس......
الدكتور أحمد بن بنور